À travers un dispositif d’immersion en temps réel, la pièce fait le pari d’un apprentissage oblique voire déviant au cœur de notre propre vision, pour au fond, nous rendre mutuellement capables de voir ces images.

Caroline claude boillet travaille à partir de photos de duos ouvertement queer, ou pas. Photos anonymes, oubliées puis mystérieusement récupérées. En croisant ces archives avec l’œuvre écologique du Tuning score de Lisa Nelson, elle poursuit ce geste de récupération, et propose de faire la reprise des bouts de ces images. Pour faire mémoire à plusieurs. Pour que l’instantané devienne, peut-être, animé, et qu’on raccommode nos liens de parenté avec des ancêtres qui insistent à se laisser voir.
À travers un dispositif d’immersion en temps réel, la pièce fait le pari d’un apprentissage oblique voire déviant au cœur de notre propre vision, pour au fond, nous rendre mutuellement capables de voir ces images.