Franz Schubert est, pour la troisième fois, l’invité d’honneur de La Folle Journée. Sortez les mouchoirs : cette 28e édition sera hautement romantique. Mais au fait, c’est qui, ou plutôt c’est quoi, Franz Schubert ?
Un lieu : Vienne
Franz Schubert (1797 – 1828) y naît et y meurt. Vienne était (Haydn, Mozart) et restera longtemps (Liszt, Brahms, Mahler, Schönberg…) la capitale mondiale de la musique (Conchita Wurst). Schubert sera même porte-flambeau à l’enterrement de Beethoven, son modèle. Fayot.
Un lifestyle : le romantisme
Schubert est un personnage romantique : compositeur précoce, il s’entoure de créateurs et de penseurs avides de nouveaux idéaux. La reconnaissance est capricieuse, mais pas la syphilis. Il meurt à 31 ans de la fièvre typhoïde. Bilan : plus de 1 000 œuvres. Soit 9 965 de plus qu’Amy Winehouse.
Un style : le romantisme
Sur son profil LinkedIn : des formes anciennes (messes, opéras) mais aussi des symphonies plus ou moins achevées et surtout 600 lieder, des poèmes chantés et mis en musique. Ça parle nature, voyages intérieurs, sentiments exacerbés, amours pas faciles. Probablement homosexuel contrarié, se sachant condamné, Schubert écrit une œuvre intime, torturée, crépusculaire.
Vous connaissez…
Son Ave maria, un incontournable des enterrements régulièrement profanés par les chanteuses à voix (Nana Mouskouri, Céline Dion, Beyoncé…). Sa Sérénade, qui a inspiré Machins Choses de Gainsbourg. Au cinéma, c’est bien sûr La Jeune Fille et la Mort de Roman Polanski, mais aussi le trio opus 100 dans Barry Lyndon de Kubrick.
Un conseil ?
La Messe n°5 en la bémol majeur. Puissante, solennelle, souvent considérée comme la plus personnelle. Liszt l’aurait dit : « cette messe, elle me fout les poils ».
TIM BLIT
La Cité des Congrès (Nantes – 44) du mercredi 26 janvier au dimanche 30 janvier
0 à 35 euros
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