Concerts, spectacles, exposition, cinéma, quoi faire à Nantes du 03 au 09 novembre 2025 ?

Faire troupeau par Marion Thomas : La guerre des moutons

Plutôt loup solitaire ou troupeau de moutons ? Le cheptel a mauvaise réputation : suiveur, stupide, inoffensif et compliqué à cuisiner. Dans Faire troupeau, Marion Thomas, la metteuse en scène de la Cie Frag, propose une pièce entre théâtre et documentaire. La Nantaise livre ses données scientifiques pour renverser ces a priori, dans une expérience narrative et immersive, donnant aux spectateur·ices la possibilité de faire naître la solidarité. Entre Bruce Willis, tremblements de terre, attaque de loups et Gilbert Montagné, ce seul-en-scène décortique leur nature unique, empathique et démocratique pour que l’Homme s’en empare davantage.
ALINE LEMAIRE
Le Lieu Unique (Nantes – 44)
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Frànçois & The Atlas Mountains : No plaine, no gain

En 2003, François Marry, originaire de Saintes, s’installe à Bristol, en Angleterre. « Assistant de français » chargé d’enseigner la langue aux Britanniques, le jeune homme préfère jouer de la musique dans les pubs locaux. Après un premier album solo en 2004 (Les Anciennes falaises), le guitariste décide de former Frànçois & The Atlas Mountains, marquant le début d’une histoire qui dure depuis plus de 20 ans. Grâce à un deuxième album bien accueilli par la critique (Plaine Inondable), le groupe signe en 2011 chez le label indépendant Domino Records (Arctic Monkeys, Franz Ferdinand). Après plus de dix ans et quatre projets dans l’écurie anglaise, la formation revient avec Âge Fleuve (sous le label InFiné). Plus poétique et intime, incluant des collaborations avec Thomas de Pourquery et Rozi Plain, le projet mêle influences variées (indie folk, dream pop…) et sonorités électroniques.
LÉO DENORT–HOUP
Le 04 novembre à La Bouche d’Air (Nantes – 44)
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Le 07 novembre au VIP (Saint-Nazaire – 44) avec Simone d’Opale
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À la limite de la crédibilité : Auto mytho

« Oh oui, il est magnifique ce petit bébé » ! On ment tous, effective ment, mais pour quelles raisons ? Camille Jouannest, créatrice de la compagnie Janitor, et les comédiennes Laurine Villalonga et Marguerite Courcier ont sollicité des inconnus et disséqué les réponses pour en arriver À la limite de la crédibilité. Dans cette pièce kaléidoscopique inspirée de vrais récits, ces femmes démantèlent les mécanismes du mensonge jusqu’à nous tromper nous-mêmes. Est-ce pour nous protéger de notre vrai « nous » ? Est-ce jubilatoire ou pervers ? Une invitation à nous mettre en face de nos propres vices, avec humour et émotion.
ALINE LEMAIRE
L’Escale culture (Sucé-sur-Erdre – 44), Amphithéâtre T. Narcejac (Pornic – 44), Salle Coeur en Scène (Rouans – 44), Théâtre Athanor (Guérande – 44) et Salle Etoile de Jade (Saint-Brévin-les-Pins – 44)
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Mamma de Quentin Ellias : Les dents de la mère

Diplômé du Conservatoire de Nantes en 2008, Quentin Ellias enchaîne rapidement les rôles au théâtre, de Intendance – Saison 1 de Rémi De Vos à Britannicus de Racine, en passant par Ô l’air frais des bords de route de Colyne Morange. En 2015, il fonde la compagnie Obsessive et crée son premier spectacle : La justice a une étrange puissance de séduction, ne trouvez vous pas ?. Dix ans plus tard, il signe Mamma, une pièce intime et décalée. Inspiré par un ultime conseil de son psychanalyste — « Il faut tuer votre mère » —, le comédien explore, entre fiction et réalité, les méandres de sa construction personnelle et de ses liens familiaux. À la croisée du stand-up, de la performance et de la confession, Mamma mêle humour tendre et mise à nu pudique.
ZOÉ TROUILLARD-BIZEUL
TU (Nantes – 44)
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Conseils aux spectateurs par Jérôme Rouger : L’avis devant soi

Comment le spectateur influence-t-il le théâtre ? C’est une question plus sérieuse qu’elle n’y paraît, autour de laquelle Jérôme Rouger cogite, explique et décortique tel un entremetteur public-artiste. Avec humour, il met son élégante élocution au service de ses interrogations dans Conseils aux spectateurs. La pièce est initialement issue d’une version plus courte, jouée pour quelques représentations de saison. Au vu de l’intérêt et des réflexions supplémentaires qu’elle a suscités, le comédien décide de créer, en 2024, un spectacle d’un peu plus d’une heure, où les propos sont plus poussés et le spectateur, un véritable « partenaire de mise en scène ».
JULIETTE GUCHET
Piano’cktail (Bouguenais – 44)
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Clou : Et scie tu n’existais pas

Anne-Claire Ducoudray, alias Clou, révélée en plein confinement, poursuit sa juvénile carrière avec plus de confidentialité que ses coreligionnaires : la multi primée Zaho, la pétillante Miki, la groovy Yao… Un sort heureux, à défaut d’un destin tapageur. La facture plus conventionnelle de son répertoire la protège sans doute du tumulte de ses camarades de promotion, mais n’obère en rien la portée de son écriture, douce et lumineuse. Son dernier album en date, À l’évidence, semble plaider en ce sens. Sur des titres faisant la part belle à l’acoustique, elle conte des histoires douces-amères (À l’arrière de la voiture, par exemple, sur les violences paternelles subies ; Bleus, sur les traumatismes invisibles, entre autres) sans jamais verser dans le pathos. Lexique précis, émotions ciselées, sens de l’espace : nul besoin d’enfoncer le clou !
LIONEL DELAMOTTE
La Bouche d’Air (Nantes – 44)
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Léonie Pernet : Poésie héro

Depuis son arrivée sur la scène électro-pop en 2018, Léonie Per net voit sa musique évoluer et laisser de plus en plus de place à la chanson française. Au printemps dernier, elle sort Poèmes pulvérisés, un album éponyme dû au recueil de poèmes de René Char. Elle-même poétesse, elle en tire une œuvre intime et multi-instrumentale où l’électro est accompagnée de violons, piano, percussions et textes qu’elle veut « les plus proches possibles de [ses] sentiments ». Nourrie d’un voyage au Niger et de multiples influences – pop, classique, musiques traditionnelles africaines –, elle explore son identité, le lien à soi et aux autres, dans les crevasses d’un monde qui se brise.
LOUISE PLESSIER
La Barakason (Rezé – 44) avec ODA
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Catapult Festival : Que la fork soit avec toi

Vous aviez la flemme de monter jusqu’à Paris pour le Pitchfork Festival ? Pas assez de thunes, même pour un Ouigo de quatre heures ? Heureusement, la presse culturelle gratuite vous annonce que vous pourrez voir une partie de sa programmation à domicile ! Depuis trois ans, le festival Catapult sélectionne un échantillon des têtes d’affiche du Pitchfork qu’il propose sur la scène de Stereolux. Comme son grand frère spirituel, l’événement met en lumière l’avant-garde, avec des projets qui feront l’actualité musicale de demain : de l’indie pop franco coréenne avec Spill Tab, l’habituelle bonne dose de projets anglais avec, entre autres, TTSSFU (shoegaze), The New Eves (folk punk mystique, oui oui !), et même des groupes venus d’outre-Atlantique : Hank Heaven (country pop), Punching Bag (rap punk)… LOUISE PLESSIER
Stereolux (Nantes – 44) avec TTSSFU, Gans, The New Eves, Punching Bag
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Camion Bip Bip et Maddy Street : Le cercle des pouet pouet disparus

Camion Bip Bip et Maddy Street ne connaissent aucune limite, et encore moins celles des genres ! D’une part, le groupe parisien propose de faire la révolution en faisant la fête, avec une électro-hyperpop surexcitée à quatre voix, qui dénonce les violences systémiques subies par les minorités de genre et célèbre l’adelphité. De l’autre, l’artiste normand·e Maddy Street est à la fois chanteur·euse et vidéaste, et explore la non-binarité avec une pop vivante et un second degré, sans doute hérité de ses origines britanniques. Entre jubilation et revendications, on s’attend à une belle explosion de vie !
LOUISE PLESSIER
Le Ferrailleur (Nantes – 44)
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The Dropkick Murphys : Irish coffin

Le plus irlandais des groupes américains ! En 1996, de jeunes ouvriers débutent dans la cave d’un ami à Boston, mêlant musiques traditionnelles irlandaises, punk hardcore, oi! et folk rock. Avec la volonté de créer un genre nouveau, ils ajoutent cornemuse, mandoline, flûte ou accordéon à leur duo guitare/batterie. The Warrior’s Code (2005) marque un tournant, avec 500 000 exemplaires vendus aux États-Unis. En 2006, leur titre I’m Shipping Up To Boston, utilisé dans Les Infiltrés de Scorsese, leur offre une visibilité mondiale. Depuis : treize albums, des tournées partout, cinq passages en tête d’affiche au Hellfest… et toujours le même combat : dénoncer les inégalités sociales.
ZOÉ TROUILLARD-BIZEUL
Zénith de Nantes (Saint-Herblain – 44) avec Frank Turner & The Sleeping Souls et Haywire
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