#djset
prix libre
Abstrack X Combo Bongos : Un fauteuil pour deux
Vous avez pris trois kilos et votre ceinture demande l’asile politique ? Il existe une méthode bien plus efficace qu’un footing sous 3° — transpirer sur un dancefloor. Abstrack et Combo Bongos réunissent deux duos de DJ pour un vrai marathon de back-to-back, où les binômes se passent les commandes. Atemi, artiste résident des Days et proche de la scène londonienne, s’allie à Alan.D, fervent défenseur de la house des années 90 et créateur des soirées Rythm. En face, L’Étalon Disco, adepte d’une house progressive teintée d’italo, partage l’affiche avec Jimmy, membre éminent du collectif Abstrack. Une soirée taillée pour les croisements de styles, les montées bien senties et les transitions millimétrées. Objectif affiché : tenir la cadence — et prouver, pour une fois, que votre fréquence cardiaque peut monter sans l’aide du foie gras.
LÉO DENORT–HOUP
Trempo (Nantes – 44) avec Atemi, Alan.D, L’Étalon Disco et Jimmy
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#cinéma
3 à 6 euros
Do the Right Thing de Spike Lee : Black friday
Si les années 80 résonnent dans toutes les têtes avec l’émergence du hip-hop, c’est aussi sur la toile blanche que la culture afro-américaine a fait sa révolution. Vingt ans après les assassinats de Malcolm X et Martin Luther King, Spike Lee leur rend hommage à travers son troisième long métrage, Do the Right Thing sorti en 1989. Le New-Yorkais y raconte une Amérique fracturée et encore trop peu représentée, via une chronique urbaine où chaque personnage participe à faire monter la tension dans un quartier de Brooklyn entre Afro et Italo-Américains. Controversé dès sa sortie pour l’ambivalence de son message, Do the Right Thing s’impose pourtant comme un film d’émancipation de la communauté afro-américaine sur la scène du 7e art, comme l’avaient fait les Italo-Américains près de vingt ans auparavant.
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44), samedi 20 (14:30), vendredi 26 (20:30) et mercredi 31 décembre (17:45)
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#cinéma
3 à 6 euros
Un Après-midi de Chien de Sidney Lumet : C’est le chenil qui redémarre
Le 22 août 1972, un après-midi caniculaire bascule à Brooklyn lorsque deux hommes attaquent une succursale de la Chase Manhattan Bank, prenant neuf employés en otage durant près de quatorze heures. Un article publié par le magazine Life retrace l’événement et inspire un scénario de film à Sidney Lumet. Dans un (quasi) huis clos irrespirable, la folie s’intensifie à mesure que les gouttes de sueur dégoulinent sur les visages de Sonny et Sal, braqueurs maladroits interprétés par Al Pacino — fraîchement auréolé du succès des deux premiers opus du Parrain — et John Cazale, qui décidément n’apparaît que dans des classiques du cinéma. Pas de studio, pas de lumière artificielle, pas de musique : la tension monte jusqu’à un final dément. Diamant brut de par sa réalisation, Un après-midi de chien n’en est pas moins une critique acérée d’un système américain à la dérive.
ARMAND DOUILLARD
Le Cinématographe (Nantes – 44), samedi 27 décembre (18:30), lundi 05 (20:30) et vendredi 09 janvier (18:15)
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#exposition
6 à 9 euros
À Cœurs Ouverts : My aorte will go on
Un an et demi après sa réouverture, le musée Dobrée accueille l’exposition À cœurs ouverts. Derrière ce motif omniprésent dans notre société — icône de l’amour et de la passion — se cachent des interprétations multiples, de l’Antiquité à nos jours. Inspirée par le célèbre cardiotaphe d’Anne de Bretagne (visible dans le parcours permanent), l’exposition s’organise en cinq séquences thématiques : de l’organe vital au symbole idéologique, du cœur de foi au cœur de désir. Les œuvres vont des objets médicaux du XIXe siècle à l’installation Cœur de Christian Boltanski — où le visiteur pénètre dans une pièce obscure éclairée par une unique ampoule rythmée par les battements du cœur de l’artiste — en passant par des amulettes funéraires antiques ou des sérigraphies d’Andy Warhol. Une rencontre entre art, histoire, science et spiritualité.
ZOÉ TROUILLARD-BIZEUL
Musée Dobrée (Nantes – 44), du mercredi au dimanche (10:00 à 18:00)
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#exposition
4 à 9 euros
Sous la Pluie – Peindre, vivre et rêver : Paint in flaque
De l’invention du pluviomètre en 1670 à la première de Singin’ in the Rain en 1952, jusqu’aux réflexions contemporaines sur le changement climatique, la pluie traverse les siècles comme un sujet d’émerveillement, d’étude et de réflexion. Comme un défi pour les artistes, ce phénomène naturel, passager et capable de transformer les paysages se révèle à travers la peinture, la photographie et le cinéma. Articulée en trois sections — « L’artiste face à la pluie, motif et variations », « Vivre avec la pluie : effets de parapluie » et « La ville sous la pluie, métamorphose et miroitement » —, l’exposition s’intéresse à notre rapport ambigu avec cet élément. L’objectif ici est autant de représenter la pluie que de la donner à voir dans notre quotidien, des estampes japonaises de Rokkaen Yoshiyuki aux tableaux de Gustave Courbet, Turner ou Pissarro, en passant par les photos de Brassaï. Du Patio à la Chapelle de l’Oratoire (avec l’installation sonore hypnotique de Zimoun) et en passant par la Salle Blanche, Sous la pluie rassemble près de 150 œuvres, et s’accompagne d’une large programmation artistique et événementielle : ateliers d’écriture, concerts, spectacles, films, conférences et ateliers familiaux.
ZOÉ TROUILLARD-BIZEUL
Musée d’Arts (Nantes – 44), de vendredi à mardi (11:00 à 19:00), sauf les mercredi 24 et 31 décembre de 11:00 à 17:00
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