#artsvisuels #musique #créationsjeunes
0 à 18,8 euros par spectacle
Festival Fauves : Case guépard
Octobre est arrivé, les fauves sortent leurs petits ! Pour ouvrir sa nouvelle saison, le TU-Nantes laisse d’abord place aux nouvelles générations du spectacle vivant. À travers une vingtaine de propositions aux formes différentes (courtes, performances, premières pièces…) portées par de jeunes artistes, le festival est une ode à la tentative, un encouragement à l’expérimentation. Avec On ne badine toujours pas avec l’amour, Victor Dervaux, Manon Geoffroy et Marion Thomas réécrivent Musset en lui faisant écouter Aya Nakamura, tout en réactualisant sa vision des schémas amoureux. Le conte médiéval/performance afro-queer Quand on dort on n’a pas faim remet en perspective les rêves de blanc hétéro de son auteur, Anthony Martine, lui-même noir et gay. Les compagnies 4:3 et Essence invitent la danse, entre exploration du locking pour l’une et mouvement intuitif pour l’autre. Emily Evans (L’Odeur du gel) et Elsa Thomas (Matcha Girl), quant à elles, présentent leurs premières pièces empruntant aux codes du cinéma documentaire.
LOUISE PLESSIER
TU et Université (Nantes – 44)
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#chanson
36 à 70 euros
Alain Souchon accompagné par Ours et Pierre Souchon : Full sentimental
Dans la famille Souchon, je voudrais le père et les deux fils… Bonne pioche. Telle est la promesse de cette tournée intergénérationnelle, prolongée après le succès des premières dates : faire chanter le papa (Alain) et ses fistons (Pierre et Charles, dit Ours) sur les mélodies du premier. De Foule sentimentale à Rame ou Quand j’serai KO, en passant par les récents Âme fifties et À quoi tu penses ? : entre tubes incontournables, chansons « de concert » et perles rares, le trio livre un récital empreint d’humour et de mélancolie, élaboré selon ses affinités. Sans compter quelques écarts vers les répertoires de Pierre (Pareil jamais) et d’Ours (Les Montagnes de Corée), voire de celui d’un quasi-membre de la dynastie souchonienne, Laurent Voulzy (Karin Redinger). Un piano, deux guitares, trois voix : ne manquent que le feu de camp et les chamallows pour parachever l’intimisme de la soirée.
LOUIS CHAUVIN
La Cité des Congrès (Nantes – 44)
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#newwave #techno
36 à 37 euros
Kompromat : Sexy soucis
La dernière fois qu’on avait vu ces deux-là sortir un album, le monde se trouvait au bord d’un précipice nommé Covid-19. Six ans plus tard, pas besoin d’être visionnaire pour savoir que ça sent mauvais pour les mois à venir. La bonne nouvelle, dans ce monde qui flanche, c’est que Kompromat est de retour ! Aux commandes, Vitalic et Rebeka Warrior (Mansfield.TYA, Sexy Sushi) explorent l’EBM/cold wave qui nous avait tant fait danser pendant les confinements et couvre-feux… Cette fois, le duo y ajoute une dose de romantisme et de beaux invité·es (Rahim Redcar, Vimala Pons, Sonia DeVille, Farah) et s’apprête à défendre son album lors d’une tournée à guichet fermé.
LOUISE PLESSIER
Quai M (La Roche-sur-Yon – 85)
avec Poltergeist
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#rock #punk
10 à 12 euros
The Morlocks : Voix de garage
Les Morlocks ont, techniquement, quatre décennies d’existence, et le groupe est passé par bien des aléas. Séparés à la fin des années 80, après avoir gravé quelques pépites garage soul – ils ont sans doute fortement influencé The Dirtbombs –, le groupe tombe dans le néant pendant un paquet d’années. Il faut dire que l’addiction à l’héroïne de leur leader, le tapageur Leighton Koizumi, l’a conduit à passer dix ans derrière les barreaux après le kidnapping d’un dealer mexi cain. Dès qu’il fut désembastillé, Leighton s’est rapproché de la scène néo-psyché de L.A., notamment du BJM, et a reformé son groupe avec un line-up totalement nouveau mais toujours aussi redoutable !
LIONEL DELAMOTTE
Le Black Shelter (Carquefou – 44)
avec Fastback
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#viestylée
12 euros/jour (samedi & dimanche) 90 euros (vendredi)
BIF – Salon du Flipper : Don’t rage against the machine
Vêtements fluos et déchirés, vous passiez vos samedis après-midi à dépenser toutes vos économies juste pour battre votre propre record, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Pour redécouvrir ces vestiges du siècle dernier, professionnels et passionnés se réunissent aux Biennales Internationales du Flipper. Le temps d’un week-end, prenez le contrôle ou contentez-vous d’admirer les 100 flippers et les 30 bornes d’arcade proposés. Retrouvez une vingtaine d’exposants : fabricants, distributeurs, loueurs, réparateurs, sans oublier les associations locales qui continuent de faire vivre la passion du « pinball ». De quoi pulvériser vos anciens records !
LÉO DENORT–HOUP
La Carrière (Saint-Herblain – 44)
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#théâtre #musique #danse #cirque #artsvisuels
gratuit
L’Été Indien aux Nefs : Chaud must go on
Au-delà d’accueillir notre éléphant national et les Machines de l’Île, les Nefs vibrent chaque saison avec une programmation culturelle diversifiée. Cet automne, elles s’animeront avec L’Été Indien aux Nefs, qui fait son grand retour. Les skateurs et autres workouteurs devront alors partager les halls avec le Nippon Rythm Weekender – porté par Trempo, les Machines de l’Île et Abstrack – qui mettra à l’honneur huit projets représentatifs de la diversité des musiques actuelles japonaises. La Sumu Release Party, quant à elle, célébrera la sortie de studio du groupe afro-jazz Tribeqa, qui ne l’avait plus fréquenté depuis plus de dix ans ! Côté théâtre, la Compagnie du Deuxième osera jouer du Shakespeare version rue avec Pourquoi Roméo n’a-t-il pas fini chez Midas ?, tandis que le collectif La Méandre déploiera son spectacle XXL et immersif Fantôme, où se rencontrent arts numériques, musique et théâtre d’objets. En parlant de fantôme, le défilé participatif de clôture vous invite à parader dans votre meilleur costume d’Halloween pour finir le week-end en horreur (voir notre article page 62).
LOUISE PLESSIER
Trempo, Les Nefs des Machines de l’île et Little Atlantique Brewery (Nantes – 44)
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