#rock
18 à 20 euros
Vulgaires Machins : Triviale poursuite
En 2023, l’emblématique groupe de punk rock québécois Vulgaires Machins reprenait du service après une pause de 12 ans. Si sa formule gagnante a légèrement évolué vers des contrées plus pop, le quatuor malmène toujours les maux (réseaux sociaux, consumérisme etc.) de notre époque à coup de refrains fédérateurs, de textes adroits et de son « arme fatale », les harmonies de voix Pixiesiennes de Marie-Eve Roy et Guillaume Beauregard. Résolument engagé sans jamais sombrer dans la moraline, Vulgaires Machins conjugue colère lucide et mélodies entêtantes. Un retour qui ne sent pas la naphtaline, mais bien la poudre.
CRYSTAL LE GUELLEC
Ferrailleur (Nantes – 44) avec Bad Bad Bird
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#cinéma
3 à 6 euros
Massacre à la Tronçonneuse de Tobe Hooper : Réaction en chaîne
L’horreur a longtemps été exposée à l’écran au travers de créatures diaboliques et fantastiques (vampires, zombies…). L’année 1974 marque un tournant dans le cinéma d’horreur avec Massacre à la Tronçonneuse de Tobe Hooper (le film ne sortira en France qu’en 1982, interdit au moins de 18 ans du fait de son extrême violence). Ici, le réalisateur révolutionne le genre en s’appropriant les différentes composantes de notre quotidien pour lui donner une place inégalée et insoupçonnée. Dorénavant, la cruauté et la terreur se trouvent sur le seuil de la porte de nos voisins, à la station-service ou simplement au rayon bricolage d’un supermarché. Précurseur, Hooper a dissimulé le doute en nous, celui qui nous a empêché de dormir mais qui nous a par la suite permis de comprendre le fonctionnement d’un moteur de tronçonneuse à 2 temps.
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44), mercredi 28 (18:30), vendredi 30 (18:30) et samedi 31 mai (21:00)
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#reggae
21 à 24 euros
McAnuff Family & The Ligerians : Un dernier pour la roots
Il n’y a pas que chez les Marley où le reggae est une histoire de famille ! Pour la première fois, Winston McAnuff invite ses enfants Nadia et Kush à partager la scène pour huit dates en France. Rien d’étonnant : entre le chanteur et le pays de Pierpoljak, c’est la bromance. Au crépuscule d’une carrière relativement confidentielle, ses premiers albums sont réédités par le label Makasound au tournant du millénaire. La quarantaine est entamée, mais sa rencontre artistique avec Camille Bazbaz révèle sa voix chaleureuse et expressive par-delà les sound systems, et le Jamaïcain s’acoquine avec de nombreux musiciens français ou francophiles (Matthieu Chedid, Les Ogres de Barback, Tony Allen…). C’est en toute logique qu’Electric Dread nous présente deux de ses enfants, qui ont désormais l’âge d’assurer la relève !
TIM BLIT
VIP (Saint-Nazaire – 44) avec Hornz Please
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#techno-rap-punk
12 à 15 euros
Moscow Death Brigade : Suicide Squad
Avec un nom pareil, vous vous attendez sûrement à un mosh pit galactique et on ne vous donnera certainement pas tort ! Les Moscovites pratiquent selon leurs dires le « circle pit hip-hop », à savoir un sauvage cocktail de techno, de punk et de rap. Avec cette énergie, le groupe souhaite crier l’unité et la culture underground, se dressant contre les différentes formes du fascisme. Le trio a sorti Radio Hope en 2024, leur quatrième album, qui devrait plaire aux fans de Little Big. Ces Russes seront bien accompagnés par Cuir, un projet synth-wave aux accents bien punk français made in Lorient. Les Nantais de Kill an Idol clôtureront ensuite la soirée.
QUENTIN BELLETOISE
Zinor (Montaigu – 85) avec Cuir et Kill An Idol
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#house
31,30 à 36 euros
Bob Sinclar : House of pain
Avec son physique avantageux de GO au Club Med ou de prof de tennis (il a été les deux), Christophe Le Friant (jambon ou fromage ?) passe à côté d’une carrière dans le football pour se réorienter dans le djing. Prenant le pseudo de Bob Sinclar (en référence au personnage de Bob Saint-Clar incarné par Belmondo dans Le Magnifique), il devient rapidement l’une des stars de la house à la française, notamment grâce à une collaboration avec le génie Thomas Bangalter (Daft Punk). Sa carrière lancée, Bob (en bonne éponge) repère toutes les tendances, joue dans les plus grands clubs et collabore avec bon nombre d’artistes stars des années 2010 : Martin Solveig, Sean Paul, Snoop Dogg et Nicolas Sarkozy pour qui il joue Place de la République en 2007.
CRYSTAL LE GUELLEC
Warehouse (Nantes – 44) ) avec Eliasz b2b Verdun, Quentin Schneider b2b Jérémy Solis, DJ Alu, John Thomas, Barbara Goes
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#psyché-groove
prix libre
Les Passagers : Bla bla care
Les « passagers » dont nous allons vous entretenir, Andréanne Muzzo et Nicolas Ferron-Geoffroy, forment un duo chic et choc depuis une grosse dizaine d’années. Pour autant, ils ont véritablement changé de braquet depuis leur excellent album de 2020, Les Oiseaux, et qui les a vus transformer l’essai. Depuis lors, les Montréalais s’y entendent à forger une pop racée et savante, sorte de mariage rêvé entre les mélopées sophistiquées de Stereolab (Fantôme), les arabesques vocales d’une Laura Cahen (Eden) et les vertiges electro-groovy d’une April March, période Chrominance Decoder (Nouveau jour). Ils viennent nous présenter Tu n’es pas seul, un EP sorti en ce début d’année.
LIONEL DELAMOTTE
CafK (Nantes – 44)
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#folk #punk-hardcore
7 euros conseillé
Jeff Clarke : Less is mûr
Jeff Clarke est de retour dans la Cité des Ducs, deux années après sa dernière visite, et c’est une bonne nouvelle ! Le leader des Demon’s Claws et de Hellshovel – sans oublier son rôle de guitariste pour les merveilleux garageux de Black Lips – sait tenir une scène en simple formule guitare/voix via la force d’un songwriting qui réunit Johnny Thunders, Adam Green et Ray Davies, entre autres. Comme eux, il est capable d’être dépouillé tout en étant enveloppant au possible. Son folk-rock tire sa force du fameux adage Less is More. Venez prendre une bonne Clarke en sa compagnie!
LIONEL DELAMOTTE
Zazou (Nantes – 44) avec Kill An Idol
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#punk-rock #garage-rock
8,5 à 15 euros
The Crystal Teardrop : Le diamant d’une île
« Fake it until you make it » (fais semblant et le reste suivra) aurait pu être le mantra de Crystal Teardrop. Formé en 196… 2023 à Stoke-on-Trent au sud de Manchester, le groupe aurait certainement tout fait pour figurer sur les compils Nuggets s’il en avait été contemporain ! Du son jusqu’au dégaines, The Crystal Teardrop a tout de la fin des années 60. On pense aux Kinks, bien sûr, mais aussi à Love, The Chocolate Watchband, 13th Floor Elevators… Merveilleusement exécuté sur quelques singles et un LP Is Forming tout frais, le garage psychédélique des anglais·es ne nous tirera peut-être pas de larmes mais saura nous faire planer sans LSD !
LOUISE PLESSIER
Rocksea (Saint-Gilles-Croix-de-Vie – 85) avec The Sha-La-Lee’s
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#festival #dub #techno
22 à 26 euros
Vineyard Station Festival : La vendange dans la peau
Marre des festivals où 100 000 personnes se ruent devant la scène ? Vineyard Station, le nouvel événement du grand Ouest, se veut à taille humaine avec ses deux scènes sound system. Programmation Dub sur la première avec entre autres Reemshot et Lilith Propaganda, puis la deuxième oscillera entre acid techno avec notamment Hylian Fields et Louloumba alors que les artistes Lizzie, Tengu Sound et Kaam ramèneront leur bass music. Le samedi après-midi, profitez des animations et marchés de producteur·ices et créateur·ices en accès libre et gratuit. Signature obligatoire d’une charte prônant la bienveillance et le respect pour un festival en toute tranquillité !
ALINE LEMAIRE
Rue du Stade (La Remaudière – 44)
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#afropop #blues
gratuit
Kin’Gongolo Kiniata au Printemps des Nefs : Congorama
Nouvelle voix de la musique congolaise, le groupe Kin’Gongolo Kiniata débarque en terre nantaise, au cœur des nefs. Formé dans les rues de Kinshasa, le quintette recycle des matériaux de la capitale de la République Démocratique du Congo pour en faire ses instruments. Métaux, boîtes de conserves et bouteilles en plastiques offrent des percussions artisanales à leur musique alliant électronique expérimentale et rythmes urbains. Leur premier album, Kiniata (2025), s’inspire des musiques traditionnelles congolaises et rend hommage, en Lingala (langue bantoue), aux travailleurs et à la jeunesse de leur pays, tout en prônant la paix, l’espoir et la dignité. Leur nom de groupe se traduisant par « le son qui écrase » reflète leur capacité à transformer le tumulte de Kinshasa en une musique explosive.
ALINE LEMAIRE
Printemps des Nefs aux Machines de l’Île (Nantes – 44) avec Big Chief Juan Pardo & Nala 7 Brass Band.
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