Cette exposition raconte Gretchen qui décrotte ses bottes sur l’angle du trottoir après avoir marché dans la merde planquée dans l’herbe verte du parc. A ce propos, elle se demande si c’est vrai que celle-ci est toujours plus verte ailleurs ? Gretchen déglutie, mâchouille et y crache par contraste des couleurs son chewing-gum rose. Elle a de la ressource et ne va pas se laisser faire.
Gretchen pétillante mais douteuse de ce qui la rend heureuse.
Gretchen la rayée, la lignée. Ces lignes que Gaëlle Messager dessine pour mieux vivre malgré tout.
Cette exposition raconte Gretchen sans limitation de son monde, mise à part l’énergie que Gaëlle Messager peut y mettre et le temps après lequel elle court. Soyons honnête, ça presse mais ça traine aussi.
Bref, Gretchen ne lâche rien.