Créée en 2018, la revue Bouclard s’emploie sans concession et en toute digression à analyser ou introduire des concepts littéraires, des figures de style apparentes, des personnages réels ou fictifs, le tout dans un objet propre et élégant. On retrouvait par exemple, au sommaire des deux numéros précédents, des textes sur le poète-boxeur Arthur Cravan ou sur le pornographe-écrivain Hernan Hoyos. On parlait du lièvre et de la tortue et aussi de hantises. On y débattait sur le sens du mot « proustien » et sur ce que les livres apportent à nos vies. Comme ses auteurs le disent, la revue est un « cabinet de curiosité ». P as d ’actualité à proprement parler, on lit Bouclard comme on déguste un bon cigare ou un grand cru : en savourant son contenu. Bouclard, c ’est 64 belles pages, une couverture travaillée au poil, 16 cm de figures emblématiques décortiquées sur 23 cm d’approches conceptuelles littéraires et 10 euros de passion où l’on s’offre le plaisir de l’exigence sur fond de légèreté.
MAŸLISS FLAMBARD
Lancement du numéro 3 au Café-librairie Les Boucaniers (Nantes – 44), mercredi 30 septembre à partir de 19h.
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