Le Bruit des Bottes
L’œuvre de Romain Weintzem, Le Bruit des bottes, est une métaphore de la montée de l’extrémisme dans nos démocraties. Les escaliers de l’Hermitage sont recouverts de rangers noires qui suivent une paire de chaussures rouges, celle d’un clown, devançant avec discipline ce groupe. Voulant ainsi représenter l’escalade de la violence, et un leader usant de sa position, l’artiste alerte sur l’état du monde.
Marches de l’Hermitage (Nantes – 44)

Copyright : Martin Argyroglo / LVAN
Mothership
Une œuvre de 17 mètres de l’artiste Prune Nourry s’installe place Graslin : Mothership. Selon l’angle que l’on prend, cette installation représente le corps d’une femme enceinte, un squelette animal ou une coque de bateau renversée. Ces interprétations, qu’elles soient l’origine de la vie, du vivant ou celle de notre ville, interrogent notre passé et ainsi, notre devenir commun.
Place Graslin (Nantes – 44)

Copyright : Martin Argyroglo / LVAN
Latest Version
Les statues de la place Royale remplacées par de véritables Nantais·es : découvrez Latest Version, œuvre du Néerlandais Willem de Haan. Cette fontaine, allégorie de la prospérité économique de l’époque, se voit transformée en une version 2025. Les personnages hyperréalistes qui l’occupent désormais, participent aux enjeux sociaux, économiques et culturels de notre temps, de par leur métier ou leur lien avec Nantes.
Place Royale (Nantes – 44)

Copyright : Martin Argyroglo / LVAN
Antipodos
L’artiste Iván Argote repense la place des personnalités monarchiques dans l’espace public, effaçant Louis XVI par un miroir reflétant le ciel. Une figure inconnue se dresse sur la colonne, défiant ainsi les lois de la gravité. Post-Révolution, aucune statue ne se plaçait en haut de ce monument, comme avec Antipodos qui tend à bousculer le regard et montrer que rien n’est figé dans l’Histoire.
Place du Maréchal Joffre (Nantes – 44)

Copyright : Philippe Piron / LVAN
La Mauvaise Troupe
Une seconde production de l’artiste R. Weintzem se trouve aux abords du lycée Clémenceau. L’œuvre représente des personnages en tenue de camouflage militaire, tenant non pas des armes mais des instruments. Cette œuvre s’inspire de la revue En route, mauvaise troupe ! éditée en 1913 par des élèves du même établissement et interdite après son premier numéro car jugée antimilitariste et antipatriotique.
Lycée Clémenceau, Rue Georges Clémenceau (Nantes – 44)

ALINE LEMAIRE
