Repérée d’abord au Québec, puis en première partie de Jean-Louis Aubert, Grand Corps Malade ou Terrenoire, Adélys présente Toutes les fenêtres et les ruisseaux. Mieux qu’un disque : un spectacle-album.
Elle a à peine sorti ses premiers morceaux que c’est déjà un personnage. Reconnaissable entre mille avec son carré-frange et, en toutes circonstances, ses vêtements jaunes, Adélys (« lumière noble » en norvégien) dénote. Une silhouette acidulée dont elle sait jouer sur scène, où sa gestuelle légère et pop converse avec des vidéos projetées sur un grand cube mobile. Artiste complète, la native de Normandie a surtout de grandes chansons à défendre. Qui pulsent autour de boucles électro, et racontent de vraies histoires sur fond de grisaille urbaine, d’où émerge une voix aussi lumineuse que le jaune éclatant de ses tenues.