#opéra
4 à 32 euros
Passion selon saint Matthieu : Passage pietà
Pour les 15 ans de l’ensemble Le Banquet Céleste, son directeur musical et chef d’orchestre Damien Guillon dirige la Passion selon saint Matthieu. Œuvre majeure de Jean-Sébastien Bach et de l’opéra liturgique, elle a la particularité de convoquer deux orchestres et deux chœurs qui déploient sa monumentale puissance. Pour cet anniversaire, Guillon choisit symboliquement Bach, lui qui l’a souvent interprété et ce dès ses 10 ans en tant que soliste. En plus des musiciens du Banquet Céleste, il dirigera ici le chœur de chambre Mélisme(s). Une distribution expérimentée pour interpréter le mastodonte baroque de 1727.
GASPARD MARTIN
Cité des Congrès (Nantes – 44)
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#rock
8 à 15 euros
Death Valley Girls : Flammes fatales
Une vague de chaleur nous vient tout droit de Californie. Si leur nom se réfère à la fameuse vallée de la mort, c’est de Los Angeles que les Death Valley Girls sont originaires. Ce groupe singulier a choisi depuis dix ans d’interpréter un rock psychédélique, assumant complètement son imaginaire californien fin 60’s, entre secte hippie new age et film d’exploitation fauché. La mystique que dégage le groupe enveloppe d’un charme envoûtant leurs concerts portés par la frontwoman Bonnie Bloomgarden et son chant scandé. Des compositions efficaces évoquant Jefferson Airplanes ou les débuts de B-52’s.
GASPARD MARTIN
Stereolux avec La Sessualità (Nantes – 44)
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#folk
gratuit
My Name is Nobody : Person of interest
Qu’on ne s’y méprenne pas : nous avons bel et bien affaire à quelqu’un. My Name is Nobody (ou plutôt is Vincent Dupas) revient, en désormais figure de la folk à la française, avec Bonjour Cheval, son 7e album. Il égrène, au fil de ces neuf titres écrits entre la Loire, la Seine et l’Atlantique guadeloupéen, son goût tour à tour pour la mélancolie, le lyrisme, l’engagement, l’amour (dont l’amour de la nature, en témoigne la luxuriance de ses mots sur les arbres). Avec cette dernière sortie, flânant entre anglais et français dans le road movie de son van, My Name is Nobody entretient le sillon qu’il creuse dans ce rock alternatif et utopique.
LOUIS CHAUVIN
La Bouche d’Air (Nantes – 44)
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19:00
#métal #électro
12 euros
Immersive live #01 : Du son et des larmes
La FabSonic veut redéfinir l’expérience auditive offerte en concert. Ce collectif de trois ingénieurs du son nantais qui travaille sur une meilleure spatialisation de la musique pose son dispositif sonore singulier durant deux soirées au Ferrailleur. Les treize haut-parleurs du système ceintureront le public pour produire un son homogène et surtout immersif. L’installation émet ainsi un rendu plus « naturel », qui donne le sentiment que la musique provient directement des instruments et ne sort pas des enceintes. Au programme : le métal de TSAR, la world music acoustique de Samin Dong Rock et l’électro de Hi⌁Fi gen.
GASPARD MARTIN
Le Ferrailleur (Nantes – 44)
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20:00
#théâtre
9 à 19 euros
Ne pas finir comme Roméo et Juliette : Shakespeare in love
Romy vit dans un univers où un pont sépare deux sociétés. Championne de tennis de table, elle vit dans la partie du monde où chacun est invisible et n’a littéralement aucune apparence physique. Alors qu’elle doit prendre soin de son père touché par la maladie, Romy fait la rencontre de Pierre, qui vit dans le camp de ceux qui ont des caractéristiques physiques humaines et qui ressemblent à chacun de nous. Dans Ne pas finir comme Roméo et Juliette, Métilde Weyergans et Samuel Hercule adaptent la pièce culte de William Shakespeare à leur manière, avec un spectacle qui mêle cinéma, théâtre, et musique jouée en direct.
HUGO MEYNIEL
L’Auditorium (Rezé – 44)
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#soul
21 à 27 euros
Jalen Ngonda : Gaye and proud
Du jazz du Maryland (États-Unis) au rock de Liverpool, Jalen N’Gonda, 28 ans, a su s’imprégner de la musique l’ayant bercé toute sa vie. Son timbre de voix rappelant Marvin Gaye embellit ses morceaux blues et soul : difficile de n’en sortir qu’un de son premier album, Come Around and Love Me, tant l’ensemble du disque représente l’un des sans-fautes de 2023. Si la référence en matière de musique soul, le label new-yorkais Daptone Records, est venu le chercher, c’est loin d’être un hasard. Une réussite en studio, mais alors sur scène ? Et bien il suffit de faire un petit tour sur YouTube pour comprendre que l’américain aime profondément le live. Et tant mieux, parce que nous aussi.
HUGO BOCQUIER
Stereolux (Nantes – 44) avec Malted Milk
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#festival #concert #spectacles…
0 à 20 euros par spectacle
Festival Handiclap : Un fauteuil pour deux
Le festival Handiclap réunit les mélomanes, en situation de handicap ou non, depuis 37 ans ! Cette année, l’APAJH44 vous invite à Trempo et sous chapiteau au Parc des Chantiers. Outre la soirée d’inauguration (voir article en dessous), Handiclap programme les Sablais de Léonie, auteurs du tube Voulez-vous et le punk chansonnier baroudeur Bob’s Not Dead. Handiclap, c’est aussi de la danse avec J’essaie de tuer personne, inspiré des écrits de l’infirmier Sammy Sapin (Compagnie Bougies noires) ou Les Zatipiks, portraits chansignés d’enfants singuliers. Notre coup de cœur : le bain sonore du samedi. Animée par la tatoueuse Émilie Vasset, cette méditation guidée sera sonorisée par moult bols chantants tibétains et tambours. « Il n’y a rien à faire, juste à se laisser faire » : ça me va !
TIM BLIT
Trempo, Parc des Chantiers, passage Sainte-croix… (Nantes – 44)
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#hip-hop #pop
8 euros
Choolers Division au festival Handiclap : Chœurs de pirate
Si la France peut s’enorgueillir du succès d’un groupe tel qu’Astéréotypie, un collectif bouillonnant avec comme figures de proue quatre « rockers » atteints du trouble de l’autisme, nos voisins belges ne sont pas en reste avec Choolers Division dont les deux MC’s sont, eux, trisomiques. Au-delà de l’anecdote et loin d’un voyeurisme malsain, la musique des Choolers fascine par sa facture abstract hip-hop/électro expérimentale. Faites vous votre propre idée avec des titres comme Tutututut, Dino, Où poser des yeux ? ou Lac. Choolers Division ou la rencontre de Stupeflip et du surréalisme belge !
LIONEL DELAMOTTE
Trempo (Nantes – 44) avec Crenoka et Violet Indigo
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#techno
13 à 31 euros
We are Rave : Party un jour sans retour
Sillonnant la France et l’Europe depuis maintenant dix années, l’organisation We Are Rave revient à Nantes avec une programmation d’excellence. Dans la lignée de leur soirée de septembre dernier, la room 1 du Warehouse accueillera CLTX. Annoncé récemment à l’affiche de l’incontournable Hive Festival, le DJ français résidant depuis des années à Berlin et boss du label TX Records fait des ravages avec ses sets mêlant beats trance et hard techno. Comptez également sur Ling Ling, maestro de l’acid, La Penderie Noire, étoile montante s’imposant comme une évidence au sein de la scène indus et Cannelle Doublekick, résidente des soirées eurodance et trance de La Darude. Une soirée incandescente en perspective, et une belle occasion pour les ravers nantais d’y voir les DJs incontournables de la scène techno de demain.
GASPARD MARTIN
Warehouse (Nantes – 44)
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#post-punk
6 euros
Litovsk : Brest in peace
Originaire de Brest, Litovsk sévit depuis maintenant dix ans sur la scène post-punk. Caractérisé par un double chant en français, en anglais ou en flamand, il compte parmi ses membres des têtes de Syndrome 81 et Bronco Libre. À travers une dizaine de supports d’écoute disponibles, le groupe creuse des sonorités presque pop, comme l’aurait fait The Cure, qu’il nourrit d’influences largement street punk voire oi!. Baigné dans les milieux DIY très alternatifs, le quatuor enchaîne les sorties de vinyles sur des labels hors circuit : EP, LP et splits avec des camarades de Syndrome 81, Douche Froide ou encore Hinin.
LOUISE PLESSIER
Lune Froide (Nantes – 44) avec Enemic Interio
#festival #concerts
0 à 24 euros par spectacle
Festival Variations : Christ en claviers
Le festival Variations réunit toutes les audaces autour des claviers (piano, synthétiseurs, orgues…) mais pas que ! En témoigne la programmation de Sunn O))). Dans le sillage d’Earth, le duo américain s’est taillé une solide réputation auprès des audioprothésistes, avec un drone métal lourd, fort et foutrement immersif. Impactant ! Également incontournable, Oneohtrix Point Never a rapidement séduit des artistes pop comme The Weeknd ou James Blake avec ses prodigieuses expérimentations synthétiques. Écoutez A barely lit path : une odyssée ! Julia Holter offrira une parenthèse plus organique avec sa folk libre à la croisée de Laurie Anderson et Kate Bush. Et pour le dancefloor, courez à Stereolux. Marie Davidson, Jessica Winter et le trio féminin nantais Île de Garde (voir notre article en dessous) : beaucoup de synthés, beaucoup de talent !
TIM BLIT
Le Lieu Unique, Stereolux, Musée d’arts de Nantes, Pannonica, Le Cinématographe, Salons Mauduit, Trempo… (Nantes – 44)
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#électro-pop
11 à 17 euros
Marie Davidson au Festival Variations : Harley’s queen
À seulement 37 ans, la Montréalaise Marie Davidson a déjà un beau parcours d’activisme électro. En 2010, on découvrait Essaie pas, son duo dark synth-wave avec Pierre Guérineau, et, depuis 2014, elle mène également son propre projet solo tout en conservant une appétence pour le spoken word déversé sur un tapis dancefloor. Pour autant, avec Renegade Breakdown, dernier album en date, Marie passe à autre chose en se mettant à chanter pour de bon et en s’ouvrant à une pop plus solaire (La ronde), au shoegaze (Persona). Ici ou là, on entend même des accents de Lio (C’est parce que j’m’en fous ou Sentiment) ou Mylène Farmer (Renegade breakdown) ! À la même affiche, la Londonienne Jessica Winter ainsi que les toutes fraîches Île de Garde qui rappellent par certains côtés les accents cold et martiaux à la Anne Clark.
LIONEL DELAMOTTE
Stereolux (Nantes – 44) avec Jessica Winter et Île de Garde.
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#cinéma
3 à 5 euros
L’Ange exterminateur de Luis Buñuel : Les ailes de l’enfer
Plongez un groupe de bourgeois dans une pièce d’où ils ne peuvent s’échapper, et en quelques heures, l’ordre établi n’en sera que bouleversé. En 1962, et à l’orée de sa période française, Luis Buñuel (Un Chien andalou) boucle sa période mexicaine avec un huis clos réflexif et radical. Grands bourgeois domiciliés rue de la Providence, les Nobile reçoivent une vingtaine d’amis mais tout le personnel de la maison s’éclipse sans raison et les invités passent alors la nuit sur le tapis du salon, sans pouvoir en sortir. Dans ce récit corrosif où Buñuel dégrade les rapports sociaux et sociétaux, l’absurde se substitue au réel. Les névroses apparaissent, emprisonnant les convives et abandonnant les conventions. Sur fond de fable politique, L’Ange Exterminateur nous confirme que l’enfer, c’est bien les autres…
HARMONY GUEUR
Le Cinématographe (Nantes – 44)
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