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mardi
02
avril

Del Coño Sur, une exposition personnelle de KAY

@ 14h00
  • Cet évènement est passé
Détails
Date : 2 avril
Heure : 14h00 - 19h00
évènement Category :Exposition
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Lieu
Adresse: 12 rue Lamoricière
Nantes, 44100 France

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Téléphone : 0255118845
Site : Visiter
Organisateur
Organisateur : Zoo Galerie
Téléphone : 0255118845
E-mail :
Site : zoogalerie.fr" target="_blank">Visiter

Le centre d’art contemporain Zoo accueillera du 24 février au 4 mai 2024 l’artiste KAY dont ce sera la première exposition personnelle en centre d’art en France.

Artiste péruvienne, KAY a grandi dans un environnement culturel où la forêt amazonienne, sa faune et sa flore, ainsi que les peuples autochtones qui la peuplent occupent une place prépondérante. Il est difficile d’échapper aux mythes de ces peuples qui habitent la rive bordant le bras de mer qui entoure l’île d’Iquitos sur laquelle elle a grandi : les récits de ces peuples amazoniens sont partout présents, habitants d’une forêt proche que d’aucuns continuent à appeler vierge. Cette désignation n’est d’ailleurs pas anodine, renvoyant à l’ignorance d’un occident pour lequel ces territoires représentaient avant tout des ressources abondantes qu’ils pouvaient lui procurer à peu de frais. L’histoire de ces pays de l’Amérique du Sud, Pérou, Colombie, Équateur, Brésil, est intimement liée au développement d’un colonialisme prédateur qui ne s’est guère préoccupé de l’existence des mythes autochtones.

« Del Coño Sur est une exposition de recherche scientifique et plastique sur la relation de la sexualité amazonienne du point de vue des villes amazoniennes, où circulent des connaissances autochtones et métisses qui doivent être rendues visibles en opposition aux stéréotypes. Un des éléments centraux de l’exposition est l’un des mythes les plus répandus actuellement au Pérou, le mythe de la « Charapa Caliente ». Divers éléments tels que le caoutchouc, la cire, les pigments naturels, la terre et divers objets collectés symbolisant des changements et des mutations tels que les peaux, les os, etc. sont représentés sous différentes formes de sculptures vivantes, qui accompagnent cette nouvelle femme amazonienne. Il s’agit de mettre en évidence la grandeur des savoirs qui continuent à façonner l’autonomie de ces peuples qui résistent à la banalisation de la consommation et à la superficialité dans laquelle s’engage un monde globalisé qui transite sans contenus culturels et sans identité ou appartenance. »