Lecture et performances de Théo Casciani, Juliette Mézenc et Claude Closky. « Cyberworlds » interroge à travers la voix des poètes l’actualité du principe de réalité, à l’ère de l’ultraconnectivité, des intelligences artificielles et des métaverses. Le réel est-il devenu une simple application parmi d’autres ? Une soirée questionne, par la pratique poétique, le mirage d’un sensible autogénéré.
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🎟️ Gratuit, sans réservation
📍École des Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire
👉 https://midiminuitpoesie.com/cyberworlds/
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Théo Casciani, né en 1995, multiplie les formes de création. Pour son deuxième ouvrage à paraître, « Maquette » (P.O.L, 2024), chaque chapitre fait l’objet d’une lecture publique et d’une création artistique avant sa parution. Il lira « Définition », le sixième épisode de son roman autour duquel il a écrit l’exposition « Vous n’avez pas besoin d’y croire pour que ça existe » au Frac des Pays de la Loire, interrogeant la place du réel et de l’art dans un monde ultraconnecté.
Juliette Mézenc se définit comme écrivaine sauf quand elle écrit. Le numérique, les métadonnées et le virtuel plus largement occupent une place importante dans son œuvre. Elle travaille sur différents médias au-delà du livre, tels que les vidéopoèmes ou encore le jeu vidéo FPS littéraire qu’elle a créé avec Stéphane Gantelet, « Le journal du brise-lames », où les joueur.euse.s arpentent un environnement virtuel et gagnent des points de vie en lisant un texte poétique.
Claude Closky est un artiste plasticien qui se joue de tout système logique et s’empare des normes qui régissent notre quotidien, pour les détourner et révéler par l’exagération leur absurdité. Il use autant de la langue que du collage, du dessin, de la photographie, etc. Son dernier ouvrage, « Conditions générales » (Les petits matins, 2022), est une compilation des restrictions qui contrôlent l’accès aux services sur internet, délimitant un espace de liberté relative que nous acceptons dans une soumission volontaire.