Ramó en concert à Belle de jour, musique électronique et chant.
Chant naïf sur boucles chaudes, texte doux et boîtes à rythmes. En studio, Ramó raconte les inquiétudes d’une époque, d’une voix d’enfant qui voudrait tout recommencer. En concert les machines haussent le ton et les influences électroniques prennent le dessus pour livrer un set intense.
Écoutez ici : https://www.youtube.com/watch?v=2_lIRGrZJic&feature=youtu.be
” Ramo, l’artiste qui la vous faire oublier votre déprime hivernale “ Manon Michel, les inrock, janvier 2019
” Ramo : Nature Singulière
On se méfie toujours des artistes à la communication «mystérieuse». Souvent beaucoup d’artifices pour pas grand chose. Alors quand le nouveau venu Ramó se planque derrière un alias mi-homme, mi-toucan (en témoigne la pochette de son premier EP), il y aurait de quoi s’enfuir en courant, avant même d’écouter quoi que ce soit. Cela aurait été fort dommage. Car au-delà de ce visuel naturaliste, on rencontre une singulière écriture chanson, pop et dansante, à la réjouissante tonalité afro.
Ancien guitariste chez les Nantais de Yalta Club, le jeune homme avoue une fascination pour le Douanier Rousseau découvert enfant à Laval, la ville natale du peintre, où le chanteur a grandi. Ses toiles luxuriantes, le premier choc artistique de Ramó, ont nourri l’imagination de cet EP qui s’égaye joyeusement dans les samples d’oiseaux sur fond d’une thématique de retour à la nature.
Empreintes d’une naïveté jamais niaise, les compositions de Ramó déploient une vibration «feel good» contagieuse. Tout comme le pilier de l’art naïf, apôtre d’une fabuleuse nature exotique sans jamais y avoir mis les pieds, Ramó fantasme en musique une jungle idéalisée où humain, animaux et… plantes festoieraient ensemble. Une grande partouze effervescente dont ces trois titres constituent bien évidemment la bande-son parfaite. Avec une préférence pour l’entêtant et solaire Tout ira bien, hit en puissance. Enfin, au moins chez Europe Ecologie-les Verts. Comme peuvent en témoigner ces quelques vers (pas de terre) : «Sommes-nous toujours des hommes si nos pieds sont coupés / Il faudra fuir la ville, nos racines retrouver, rejoindre les arbres et les fleurs de l’été.» ”
Libération, Patrice Bardot, Mai 2018
📍 Belle de jour, 4 place du 51ème Régiment d’Artillerie, 44000 Nantes
⏲️ Dès 19h
♥️ Etienne Jaumet jouera en seconde partie de la soirée.
🎟️ Entrée libre